N°160
édition du 6 juillet 2018
Ce 3 juillet, l’Université de Strasbourg signait son contrat quinquennal d’établissement 2018-2022 avec le ministère, mais aussi, comme chef de file pour l’Alsace, le contrat de site. Par ce contrat, l’Alsace continue d’exister. En effet, le site d’association de l’Université de Strasbourg a gardé les contours de l’ancienne région Alsace, comme c’est le cas pour les deux autres régions intégrées dans le Grand Est (Lorraine et Champagne-Ardenne). C’est la sagesse même que de ne pas élaborer des contrats sur des territoires trop vastes et disparates. C’est l’efficacité aussi que de permettre à une proximité géographique et culturelle de susciter les leviers dynamiques pour l’enseignement, la recherche et l’insertion professionnelle. C’est aussi la reconnaissance d’une territorialité spécifique, par son adossement sur trois frontières, qui fait toute la richesse et l’originalité du site Alsace. L’Université de Strasbourg, chef de file de ce site qui associe la Bibliothèque nationale universitaire (BNU), l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement (Engees), l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg (Ensas), la Haute école des arts du Rhin (Hear), l’Institut national des sciences appliquées (Insa) et l'Université de Haute-Alsace (UHA), coordonne une stratégie partagée. Ce contrat nous associe pour un projet ambitieux. Il s’agit d’affirmer plus fortement, par des initiatives concrètes, la dimension transfrontalière, singulièrement la montée en puissance d’Eucor – Le Campus européen. Nous voulons aussi renforcer les pôles de coopération interdisciplinaires et porter ensemble les transformations pédagogiques et numériques, notamment dans les sciences humaines et sociales. Le développement durable constitue un engagement très fort des sept établissements du site. Nous poursuivrons aussi le Schéma directeur de la vie étudiante. Non, l’Alsace n’a pas été noyée dans le Grand Est. Le contrat que nous venons de signer démontre que, loin des stéréotypes et du folklore, elle est une terre d’innovation, de haut niveau scientifique, attractive et dynamique, mobilisée pour la réussite étudiante. L’Alsace est une start-up.
Michel Deneken,
président de l'Université de Strasbourg
Cette année, les animations de rentrée prennent leurs quartiers dès la fin août sur les campus de l’Université de Strasbourg. Au programme : des incontournables, mais aussi quelques petites nouveautés surprises… Suivez le guide !
Dès le 29 août, cette année, le guichet multiservices sera déployé au Platane. Passage obligé des étudiants sur le campus Esplanade, ce dispositif permet de réaliser toutes ses démarches et de glaner toutes les informations utiles en un lieu unique : logement, santé, transport (Vélhop, SNCF, CTS), bourses, titres de séjour, sport, bibliothèques, mobilité internationale, numérique…
La plupart des services de l’université et de ses partenaires seront sur place jusqu’au 19 septembre, de 9 h à 18 h. Pour vérifier les dates et les horaires, qui peuvent varier d’un stand à l’autre, référez-vous au site bienvenue.unistra.fr.
Le Service de la vie universitaire, maître d’œuvre des animations de rentrée, reconduit le dispositif mis en place l’année dernière à la bibliothèque de l’IUT-Pharmacie, sur le campus d’Illkirch. Chaque jour, du lundi 10 au mercredi 19 septembre, un service (sport, action sociale, culture, sécurité sociale…) est présenté aux étudiants, mais aussi aux nouveaux personnels du site.
L’agora joue les prolongations
Les rendez-vous d’automne, du 1er au 31 octobre, prolongent de façon complémentaire l’offre de services de l’Agora de rentrée. Rendez-vous au Platane, entre 9 h et 17 h, pour partager un temps d’échange et faire le plein de bonnes idées. Chaque demi-journée, un service différent de l’université et ses partenaires (associations, institutions…) y sera présent, pour vous accompagner et vous renseigner.
Le pass campus évolue
À la fois carte étudiant et carte professionnel, pour les personnels, le pass campus connaît cette année quelques évolutions majeures. Les nouveaux étudiants le récupèreront directement auprès de la scolarité de leur composante, et les personnels devront faire leur demande en ligne.
Surtout, le pass campus devient cette année le support de la Carte culture, qui n’est plus éditée à part. Véritable sésame permettant d’accéder à des concerts, des spectacles, des expositions, des séances de cinéma à tarif réduit auprès de 80 partenaires régionaux, la Carte culture est couplée de façon 
expérimentale au Pass culture national, cette année, en Alsace. En réglant sa contribution à la vie étudiante, chaque nouvel étudiant à l’Unistra devient automatiquement titulaire de la Carte culture.
Un campus à découvrir
Dès mercredi 29 août, et jusqu’au 5 septembre, des visites gratuites sont proposées entre 10 h et 16 h, pour découvrir à pied le campus Esplanade, ses bâtiments et ses lieux de vie, au départ du parvis de la Faculté de droit.
Moment incontournable de chaque rentrée, le barbecue d’accueil géant de l’Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges) favorisera rencontres et échanges entre nouveaux arrivants, mardi 4 septembre, à partir de 11 h 30, sur le parvis de la Faculté de droit.
Plusieurs villages dédiés sont déployés pour découvrir l’ensemble des services universitaires (mardi 4 septembre, 10 h-16 h, allée René-Descartes), les associations étudiantes (mercredi 5 septembre, 10 h-16 h, allée René-Descartes). La journée du vendredi 7 septembre sera quant à elle dédiée à l’accueil des étudiants en programme d’échange.
Aime ton vélo
Nouveauté de cette rentrée, un village « Vélo love » sera installé allée René-Descartes, jeudi 13 septembre, de 10 h à 16 h. L’occasion d’acquérir un vélo à prix modique grâce aux compagnons d’Emmaüs, de réparer sa monture, de la faire marquer, d’assister à des animations... ou encore de se faire élire reine ou roi de la fête, en participant au concours du plus beau vélo de l’université, en décorant votre vélo avec créativité (ouvert aux étudiants et personnels) !
Place à la culture !
Une rentrée à l’Unistra ne serait pas complète sans les événements culturels qui la ponctuent : 
déambulation performative (mardi 4 septembre, de 10 h 30 à 14 h 30), podium musical d’un groupe d’étudiants et d’un groupe de personnels, sur le Métakiosque (jeudi 6 septembre, à partir de 18 h), lancement de l’exposition « Faire tapisserie », dans l’aula du Palais universitaire (mardi 11 septembre, à partir de 18 h), ou encore garden culture de l’Afges, rythmée par des matches d’impros et des concerts (mardi 11 septembre, à partir de 18 h 30, dans les jardins du Palais universitaire).
N’oublions pas non plus de citer la cérémonie de rentrée (jeudi 6 septembre, dans l’amphithéâtre Cavaillès du Patio, de 9 h 30 à 11 h 30), durant laquelle seront remis les Diplômes universitaires de l’engagement étudiant (DUEE), la Prime de reconnaissance à l’implication pédagogique (PRIP), les prix scientifiques Espoirs, avant que ne soit posée la première pierre du futur Studium.
Mardi 18 septembre, à partir de 18 h, les Trophées des sports seront remis aux athlètes universitaires les plus méritants, au Palais universitaire.
Une adresse unique
Un peu perdu dans ce programme foisonnant ? S’il n’y en avait qu’une à retenir, c’est celle-ci… Véritable boussole de la rentrée, bienvenue.unistra.fr recense infos pratiques, programme, contacts, plans... A consulter sans modération !
Et du côté des composantes…
Les composantes ne sont pas en reste dans le déploiement d’un programme inventif et festif pour la rentrée. Citons entre autres la Fête de rentrée de l’IUT Robert-Schuman, ouverte aux étudiants et personnels (jeudi 4 septembre) ; le Stammtisch du Département de dialectologie alsacienne et mosellane pour présenter son offre de formation (mercredi 5 septembre, à 14 h, en salle 4103 du Patio) ; les entretiens avec des enseignants pour répondre aux questions des nouveaux arrivants, à la Faculté des lettres (mercredi 5 et jeudi 6 septembre), ou encore des olympiades, un rallye et un enter-game à la Faculté de physique et ingénierie.
Tous les programmes des composantes sont à retrouver sur bienvenue.unistra.fr. Le Service de la communication leur lance d'ailleurs un appel pour partager leur programme, pour une diffusion la plus large possible.
E. C.
Collecte solidaire
Vélo, électroménager, vaisselle, vêtements... Si vous n’en avez plus l’utilité, pourquoi ne pas les donner à l’occasion du Village solidaire du 11 septembre (entre 10 h et 16 h) ? Celui-ci se tient à proximité de la brocante des Presses universitaires de Strasbourg, qui propose des livres neufs à petits prix.
Vous pourrez déposer vos objets le jour même, de 7 h 30 à 13 h 30, directement sur le stand de la brocante, situé dans l’allée entre les deux Patio, allée René-Descartes. Comme l'année dernière, une collecte sera assurée en amont, vendredi 7 septembre :
- hall de la Faculté de médecine, de 9 h à 15 h
- hall d'entrée de l'IUT de Schiltigheim, de 8 h à 15 h
- accueil de l'École supérieure du professorat et de l'éducation (Espé), de 8 h à 16 h
Mardi 3 juillet, à Paris, a eu lieu la signature du contrat de site Alsace 2018-2022 et des autres contrats de site de la vague C à l’échelle nationale, en présence de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
Ce document fédérateur marque un nouveau tournant pour les universités et les établissements d’enseignement supérieur du site Alsace dans leur fonctionnement complémentaire. En Alsace, l’ensemble des structures concernées sont l’Université de Strasbourg, l’Université de Haute-Alsace, l’Institut national des sciences appliquées (Insa), la Bibliothèque nationale universitaire (BNU), l’École nationale du génie de l’eau et de l’environnement (Engees), l’École nationale supérieure d’architecture de Strasbourg (Ensas) et la Haute école des arts du Rhin (Hear). Il marque les engagements pris par les établissements avec le ministère sur les ambitions et les axes de développement communs pour les cinq prochaines années, et actent des indicateurs et des jalons de mise en place tout au long du contrat.
Un dossier plus complet sur les nouveautés de ce contrat sera réalisé à la rentrée.
Tel Monsieur Jourdain qui, dans le Bourgeois gentilhomme, découvre qu’il fait de la prose sans le savoir, nous utilisons quotidiennement à l’université des logiciels libres... sans en avoir nécessairement conscience. Focus à l'occasion des Rencontres mondiales du logiciel libre, accueillies du 7 au 12 juillet à l'Université de Strasbourg.
Ainsi, lorsque nous envoyons ou recevons des courriels, c’est grâce à des logiciels libres installés sur les serveurs de la Direction du numérique (Postfix, Cyrus), sur nos ordinateurs (Mozilla Thunderbird) ou sur le web (SoGo). L’ENT repose sur une version mise aux couleurs de l’Unistra du logiciel libre Esup. Les sites web de l’université et ses composantes fonctionnent dans leur majeure partie grâce à une plate-forme « open source »* de A à Z. Il en va de même pour la mise à disposition des ressources pédagogiques aux étudiants via Moodle, la publication des vidéos en ligne via Pod ou bien encore l’échange de fichiers grâce à Seafile... « La quasi totalité du système d’information de l’université repose sur du logiciel libre » indique Virgile Gerecke, responsable du pôle Développement, intégration et paramétrage (DIP) au sein de la Direction du numérique (Dnum).
Valeurs communes
Virgile Gerecke et Laurence Moindrot, responsable adjointe du département Services métiers de la Dnum en retracent l’adoption : « Il existe une grande tradition du logiciel libre à l’université, qui remonte à il y a 15 ou 20 ans. Avec la fusion des universités en 2009, il y a eu une volonté forte d’y recourir pour harmoniser les différentes plate-formes, car ils reposent sur des standards ouverts ». Pour Julien Dupré, directeur adjoint de la Dnum, les liens viennent aussi de leur philosophie commune : « Par nature, le Libre et l’université partagent les mêmes valeurs : la diffusion de la connaissance et des savoirs. »
La spécificité des logiciels libres réside dans leur mode de développement basé sur une logique de collaboration et de transparence. Les lignes de code informatique qui les composent sont apportées par de multiples contributeurs et sont accessibles à tous, sur le web. À l’inverse, les logiciels dits « propriétaires » sont produits par les développeurs d’une seule et même entreprise, qui n’en publie pas la recette. Les deux approches cohabitent, notamment sur les postes de travail de l’établissement qui sont équipés de Windows ou MacOs (logiciels propriétaires développés par Microsoft et Apple) mais qui permettent de faire fonctionner des logiciels libres, comme Mozilla Firefox par exemple.
L’université met la main à la pâte
Le libre a pour lui des avantages indéniables : « Avec le libre on sait qu’en cas de problème, on peut regarder le code pour rechercher ce qui ne va pas et faire appel aux ressources internes pour l’améliorer. On a un sentiment de contrôle qu’on n’a pas avec un logiciel propriétaire où l’on est tributaire d’un prestataire » précise Laurence Moindrot. Ceci ne signifie pas pour autant une utilisation systématique : « Lorsque nous devons choisir un logiciel, nous étudions toutes les solutions. Même si on a une « fibre libre », on cherche toujours à faire le meilleur choix en terme de service rendu à l’utilisateur ».
L’université ne se contente pas de recourir à des logiciels libres, elle y contribue également : le logiciel de gestion de listes de diffusions Sympa, a fait l’objet d’un hackathon ; Pod est construit en collaboration avec d’autres universités françaises ; une équipe de développeurs a été détachée pour travailler sur PC-Scol, la future application nationale de gestion de la scolarité...
Ceci est le fruit d’une volonté politique de l’établissement. En effet, il faut que les développeurs puissent y consacrer une part de leur temps de travail et que leurs contributions soient reversées aux différents projets pour être, in fine, réutilisées par d’autres structures.
Nul doute que la tenue prochaine des Rencontres mondiales du logiciel libre dans les murs de l’université contribuera à entretenir les bonnes relations entre libristes et universitaires.
Edern Appéré
* open source signifie « libre » en anglais
Les Rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL) 2018 à l’Université de Strasbourg
L’édition 2018 de ce festival transdisciplinaire dédié à la culture numérique du libre se déroule du 7 au 12 juillet à Strasbourg sur la thématique « Éducation numérique : fabrique de la captivité ou nouvelle émancipation ? ». L’objectif : amener une réflexion sur l’enseignement numérique et les enjeux majeurs de l’éducation par l’usage de la technologie. Au programme : 200 conférences, ateliers, tables rondes, expositions, projection-débats, concerts, etc. en accès libre et gratuit, sur le campus de l'Esplanade (Escarpe, Platane, Atrium) ainsi que sur la Presqu’île Malraux (Médiathèque André Malraux, Shadok).
L’année universitaire touche à sa fin et les campus se vident. Pour les chantiers de l’Opération campus, c’est au contraire un moment d’activité particulier qui permet sur certains points d’avancer significativement.
Des travaux de terrassement seront ainsi entrepris dans le cadre de la réhabilitation du Patio, pour que les nuisances principales soient achevées d’ici la fin août. Pour le futur Studium-learning centre, c’est le gros œuvre du rez-de-chaussée qui sera réalisé pour la rentrée. Le remplacement des fenêtres des quatre amphithéâtres de la Faculté de droit sera également achevé. Des travaux auront également lieu au sous-sol de l’Institut Le Bel, pour accueillir les étudiants dans des locaux fraîchement rénovés. Les chantiers sont nombreux et se poursuivent tout l’été, pour que la rentrée se déroule dans les meilleures conditions.
Un point d'étape à feuilleter
Pour découvrir l’ensemble des projets en cours et à venir de l’Opération campus, un nouveau point d’étape vient de paraître. Une frise chronologique permet en un coup d’œil de découvrir les principaux projets depuis 2011, avec une vision prospective jusqu’en 2023. Par ailleurs, L’Actu ne manquera pas dès la rentrée de continuer à vous informer sur l’évolution des chantiers.
Le déploiement du langage visuel se poursuit. Petit tour d’horizon des réalisations et chantiers en cours, avant le départ de chacun pour des congés bien mérités !
Deux récompenses
L’université s’est retrouvée sur le haut du podium en remportant deux prix nationaux. Ainsi, après avoir obtenu le Grand prix Cap’Com de la communication publique, elle s’est vue remettre en juin le 1er prix de la communication institutionnelle 2018, décerné par l’Association des responsables de communication de l’enseignement supérieur (Arces).
La boîte à outils s’étoffe
Dans la rubrique « Supports imprimés » de la boîte à outils, vous pourrez découvrir la gamme éditoriale (plaquettes de l’offre de formation des composantes et de l’université, rapport d’activité), ainsi que les modèles de cartes de visite.
La rubrique « Outils numériques » intègre les modèles de documents bureautiques (Word, PowerPoint). Ils sont en cours de déploiement par la Direction du numérique.
Vous pouvez prendre connaissance de la charte web, qui présente les règles et conseils à suivre pour la réalisation de votre site web et télécharger les modèles pour communiquer sur vos réseaux sociaux.
Vous organisez un événement, une manifestation ? L’outil de création d’invitations électroniques est à votre disposition pour générer vos invitations.
Du côté de l’équipe en charge du déploiement
Valentin Gall remplace désormais Amélie Lecocq à la direction artistique et conserve, en parallèle, sa fonction de designer graphique.
Ayez les bons réflexes !
Se faire accompagner : votre correspondant communication ou l’équipe projet sont à votre disposition pour toute question, conseil et accompagnement. Pour connaître l'identité du correspondant communication de votre structure, contactez Tania Elias, du Service de la communication.
Se former : n’hésitez pas à suivre les sessions de formation continue de la Direction des ressources humaines pour mieux vous équiper et prendre en main les modèles de bureautique (Word, PowerPoint, Excel, InDesign, Illustrator).
S’informer : visitez régulièrement la boîte à outils et sa rubrique « Nouveautés » et lisez régulièrement L’Actu : un article sur le langage visuel est publié dans chaque numéro !
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 4 septembre midi pour une parution le vendredi 7 octobre 2018. Consultez les dates des prochains numéros.
